Comme l’indique Gaël Brustier, politologue membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, Emmanuel Macron « creuse l’écart entre la France des grandes métropoles et la France périphériques ».
Ce président du « juste-milieu » qui rappelle le Monsieur Prudhomme de Verlaine, élu par la droite orléaniste et le centre-gauche creuse aujourd’hui, par sa politique, le fossé séparant une certaine tranche socialement intégrée de la population et d’une autre composée d’exclus.
Un président ne devrait pas dire ça
« Les fainéants », « les gens qui ne sont rien », la réduction de 5 euros des APL, « les pauvres qui prennent l’autocar », « les salariés illettrés » ; la liste des dérapages est longue
Alimentant continuellement la polémique par des petites phrases, « les fainéants », « les gens qui ne sont rien », la réduction de 5 euros des APL, « les pauvres qui prennent l’autocar », « les salariés illettrés » ; la liste des dérapages est longue.
Le président de la « start up nation » ne devrait pas tenir de tels propos. Censé incarner la France, le chef de l’Etat se doit d’être rassembleur, il ne devrait pas entretenir les tensions sociales.
Le président jupitérien déconnecté des réalités de la France qui souffre ? Emmanuel Macron, président de la France des privilégiés ? Au-delà de cette sempiternelle interrogation, le cri du cœur de la France des oubliés, doit pousser la classe politique à s’interroger sur la vision que les dirigeants se font de leurs électeurs.
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